Télécharger Lunar Park
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Lunar Park
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vacances avec plaisir! Dans ces vacances, tout ce que ferez-vous pour rencontrer le temps libre? Avez-vous choisir des sorties et aussi des vacances? Eh bien, avez-vous eu quelques livres à examiner pour vous accompagner quand avoir des vacances? Beaucoup de gens pensent qu'il n'y a pas doivent apporter une telle publication, tout en ayant des escapades. Pourtant, nombreux pensent aussi toujours que les publications en revue finissent par être un ami dans tout type de scénario. Donc, nous allons certainement essayer de toujours utiliser Lunar Park comme l'un des produits d'analyse pour soutenir aussi bien que vous accompagner dans tout type de circonstances.
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Certes, Lunar Park devient également une bonne raison de vous investir votre temps libre pour l'analyse. Il est différent avec divers autres livres qui pourraient avoir besoin de minerai temps à lire. Si vous avez aimer ce livre, vous pouvez l'obtenir avec précision comme l'un des produits de lecture et les copains aussi pour accompagner passer le moment. Après cela, vous pouvez aussi obtenir que d'autres grandes personnes localiser et lire ce livre. De cette circonstance, il est donc clair que cette publication est vraiment dû acquérir le livre comme mentionné, car il semble améliorer la publication.
Détails sur le produit
Poche: 480 pages
Editeur : 10 X 18 (16 septembre 2010)
Collection : Littérature étrangère
Langue : Anglais, Français
ISBN-10: 2264051132
ISBN-13: 978-2264051134
Dimensions du produit:
10,9 x 3,3 x 17,5 cm
Moyenne des commentaires client :
3.3 étoiles sur 5
32 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
112.049 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
Comme d'habitude, Bret Easton Ellis redéfinit les limites du genre. Dans Lunar Park, il réussit un tour de force, nous entraîner dans une fausse autobiographie qui vire au thriller, avec le retour de Patrick Bateman, puis au fantastique, le tout saupoudré de critiques bien senties sur notre société. J'ai ri, retenu ma respiration et surtout, j'ai adoré!
DERIVE PROGRESSIVE VERS DU FANTASTIQUE ET A CE MOMENT LA PLUS BEAUCOUP D INTERET CAR PLUS RIEN N EST RATIONNEL ET IL EST FACILE D ECRIRE ET DECRIRE N IMPORTE QUOI
Vraiment intéressant, dans la lignée des autres livres de l'auteur. Je recommande au même titre qu'American Psycho ou Glamorama. Le personnage principal est en psychose presque permanente dans le livre
Je ne suis pas un grand lecteur, mais après avoir vu une émission dans laquelle "Lunar Park" été presenté, j'ai décidé de me le procurer."Lunar Park" commence sur une rapide biographie du personnage principal, répondant au nom de Bret Easton Ellis. Bret, enfant gâté, perdu au milieu d'une vie de banlieusard américain, va être confronté à des phénomènes plus étranges les uns que les autres.Ce que j'ai aimé dans ce livre est qu'il peut être lu sur plusieurs niveaux de lecture, en effet, les fantômes que Bret découvre dans sa maison (mais également le fantôme qu'il est lui même) en fait un livre finalement assez riche qui peut être apprécié aussi bien dans son premier degré ou qu'en tant qu'allégorie sur la famille, l'echec ou encore l'enfance.Je pense que c'est un livre qui peut être apprécié par un assez large public, justement grâce à ces différents niveaux, mais également par les nombreux thèmes développés : la vie en banlieue, les rapports parents/enfants, l'argent et la possession, etc.Un bon moment de lecture.
Avec Lunar Park, Bret Easton Ellis quitte l’hypercentre de New York pour emménager en famille dans une banlieue chic de la Côte Est. C’est alors l’occasion pour lui de se confronter à son enfance (passée dans une banlieue chic de la Côte Ouest), à son père, à ses névroses, à ses créations littéraires – en un mot, à son passé : ''C’était ce qui se passait quand vous refusiez de visiter ou d’affronter le passé : le passé commence à vous rendre visite et à vous affronter.''Pour fictif que soit ce récit pseudo-autobiographique, il n’en demeure pas moins sincère. Adulescent malsain, gavé de drogue et d’alcool, Ellis affronte ici ses propres déviances et ses propres angoisses pour enfin pardonner à son père et – au terme d’un éprouvant exorcisme – devenir un adulte et un possible père. Ainsi, à propos d’American Psycho, il confesse : ''C’était un livre sur mon père (sa rage, son obsession du statut social, sa solitude) que j’avais transformé en serial killer imaginaire et je n’allais pas me soumettre encore une fois à cette épreuve – celle de retourner vers Robert Ellis ou Patrick Bateman. J’avais dépassé le carnage ordinaire qui était si présent dans les livres que j’avais conçus entre l’âge de vingt et trente ans, j’étais au-delà des têtes coupées et de la soupe de sang et du vagin de la femme pénétré par sa propre côte. Explorer ce genre de violence avait été ''intéressant'' et ''excitant'' et tout était ''métaphorique'' de toute façon – du moins pour moi à ce moment de ma vie, quand j’étais jeune et furieux et que je n’avais pas pris conscience de ma propre mortalité, à une époque où la douleur physique et la souffrance réelle n’avaient pas le moindre sens pour moi. J’étais dans la ''transgression'' et le livre était surtout consacré au ''style'' et il n’y avait aucun sens à présent à revivre les crimes de Patrick Bateman et l’horreur qu’ils avaient inspirée. […] C’était le moment contre lequel les détracteurs du livre m’avaient mis en garde : si quelque chose arrivait à quelqu’un en raison de la publication de ce roman, il faudrait en blâmer Bret Easton Ellis. […] J’avais trouvé l’idée risible – il n’y avait personne dans le monde réel qui fût aussi dérangé et vicieux que ce personnage de fiction. De plus, Patrick Bateman était un narrateur notoirement indigne de confiance et si vous aviez réellement lu le livre, vous en veniez à douter que ces crimes aient été commis. Il y avait des indices insistants qu’ils n’existaient que dans l’esprit de Bateman. Les meurtres et la torture étaient en fait des fantasmes nourris par sa rage et sa fureur contre la façon dont la vie était organisée en Amérique et la façon dont il avait été – en dépit de sa fortune – piégé par ça. Les fantasmes étaient une échappatoire. C’était la thèse du livre. Ça parlait de société, des modes et des mœurs, et non de découpage de femmes. Comment quiconque avait lu le livre ne pouvait voir ça ? Pourtant, en raison de l’intensité des cris outragés concernant le roman, la crainte que ce ne fût pas après tout une idée aussi risible ne s’était jamais éloignée ; rôdait toujours l’inquiétude de ce qui pourrait se passer si le livre tombait entre de mauvaises mains. […] Le livre m’avait rendu riche et célèbre, mais je ne voulais plus jamais y toucher. A présent, il se ruait de nouveau vers moi et je me retrouvais à la place de Patrick Bateman : je me sentais dans la peau d’un narrateur indigne de confiance, même si je savais que je ne l’étais pas.''Remarquablement écrit et composé, Lunar Park interroge donc aussi la relation entre fiction et réalité, entre littérature et sincérité : ''C’est toujours ce que fait un écrivain : sa vie est un maelström de mensonges. L’embellissement est son point focal. C’est ce que nous faisons pour plaire aux autres. C’est ce que nous faisons pour nous fuir nous-mêmes.''Enfin, Ellis ne se départit pas de son ironie mordante lorsqu’il dépeint certains travers de la société étasunienne. Ici, tout particulièrement, il pointe du doigt l’éducation des enfants dans une société ultra-concurrentielle, une société qui gave de médocs enfants et animaux de compagnie pour les calmer et les formater, une société qui voit dans les enfants des adultes miniatures : « Ce n’était pas tant qu’ils étaient inquiets pour leurs enfants, ils voulaient surtout quelque chose en retour, ils voulaient un retour sur investissement – c’était un besoin presque religieux. C’était épuisant d’écouter tout ça et c’était tellement corrompu puisque ça ne rendait pas enfants plus heureux. Qu’était-il arrivé au simple désir de voir ses enfants contents et cool ? Qu’était-il arrivé à la possibilité de leur dire que le monde déconne ? Qu’était-il arrivé à la distribution de claques de temps en temps ? Ces parents étaient des scientifiques et ils n’élevaient plus leurs enfants instinctivement – chacun avait lu un livre ou vu une vidéo ou surfé sur le Net pour se faire une idée de ce qu’il fallait faire. […] Il y avait des enfants au bord de l’évanouissement à cause de la pression subie en cours élémentaire et qui suivaient des thérapies parallèles, et il y avait des enfants de dix ans qui souffraient de désordres alimentaires provoqués par des représentations irréalistes de leur corps. »Dernier point : les adeptes du trash, ceux qui veulent du sensationnel, ceux qui recherchent des hectolitres de sang et des douches de sperme en seront pour leurs frais. Circulez !
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